Qui sommes-nous ?

Un peu d'histoire

Les Églises Baptistes ont depuis toujours eu le souci des plus fragiles. La solidarité est pour elles intrinsèque à l'Évangile et ont une vraie culture sociale marquée par des figures telles que Philémon Vincent et Robert Farelly autour de la revue La Solidarité Sociale et des œuvres  liées aux Églises baptistes s'illustrent durant le XIXème et de la première moitié du XXème  siècle.

  • Déjà en 1840 l’Église baptiste de Chauny s’implique dans l’alphabétisation des ouvriers de la manufacture des glaces de Chauny (Saint Gobain),
  • À partir de 1870 la Mission évangélique Bretonne créée la 1re institution, l’œuvre de Trémel avec un Orphelinat, une ferme, 2 écoles, un atelier de rouissage et de filage du lin puis après la 1re guerre mondiale un atelier de confection de lingerie,
  • Les Foyers d’Accueil de Tergnier, Lens et Avion (1919) pour les populations sinistrées,
  • Les Écoles de Vacances, centres aérés avant l’heure (1922),
  • Des Colonies de Vacances (Moulin Colas dans l’Yonne - 1924),
  • Le dispensaire avec Consultations médicales et Service Social (Fraternité- Avenue du Maine - 1935)
  • Les Jeunes Témoins du Christ et leurs camps et colonies de vacances (1936).

La création de l’ABEJ (1945)

En 1945 la Fédération des Églises Baptistes reprend l’Orphelinat de Trémel et donne naissance à l’Association Baptiste pour l’Enfance et la Jeunesse. Sous l’impulsion de Roger et Alice Brabant. LE FOYER de Trémel se développe jusqu’à accueillir une centaine d’enfants orphelins.

C’est dans cette même dynamique « Enfance et Jeunesse » que, un an plus tard, le pasteur de l’Église Baptiste de Lyon, Raimond Collet crée L’Envol, Colonie de Vacances à Gex dans l’Ain.

Les contraintes de croissance (1945-1960)

À la fin des années 40, l’ABEJ crée des comités locaux pour mieux susciter l'intérêt des Églises à l'action sociale. C’est l’ouverture de La Clairière (1957), qui, sous l’égide de Daniel et Claudine Geoffriau, devient la deuxième Maison d’Enfants. Puis, toujours à Pierrefonds, l’ouverture de La Roseraie (1960), première Maison de Retraite.

Cette nouvelle orientation s’accompagnera d’une modification statutaire actant l’élargissement de son champ d’action et donnant à l’ABEJ son nom actuel : Association Baptiste pour l’Entraide et la Jeunesse. Ce remplacement d’« enfance » par « entraide », pour être à l'écoute de nouveaux besoins, ne témoigne cependant en rien d’un quelconque désintérêt pour les camps et colonies avec la création du centre de vacances de La Granerie et des Enfants à la Montagne.

Les trente « glorieuses » (1970 - 2000)

Suite à divers problèmes, l’œuvre de Trémel ferme et ses locaux sont vendus. Cependant l’ABEJ va connaître un nouveau développement.

  • À Lille d’abord (1975), où va s’ouvrir une communauté de vie bientôt pleinement ouverte aux besoins des plus démunis. Quelques dates marquent ces débuts : le premier Centre d’Accueil de Jour, en France, dans le Bus Accueil, sur la Place de la Gare (1985), puis « en dur » (1989). L’ABEJ Solidarité Lille se développe peu à peu  et élargit son champ d’activités pour répondre aux besoins
  • Dans la vallée de l’Oise ensuite, avec en particulier Jean Yves Thobois et Michel Forst, c’est la naissance d’un projet associatif fortement centré sur l’accueil des personnes les plus pauvres, qui conduira à l’ouverture d’un Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) en 1983, d’un Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) en 1986, d’une MAPAD (Maison d’Accueil pour Personnes Agées Dépendantes (La Vallée Verte) en 1991 et d’un Service socio-éducatif auprès des gens du voyage avec terrain d’accueil.
  • À ces différentes œuvres de la Vallée de l’Oise vient se joindre La Bergerie, œuvre née de l’Église Alliance de Paix de Soissons pour l’accueil de jeunes en difficulté, en particulier avec la drogue, que porteront pendant 20 ans Joachim et Anne MIRANDA.

Le dynamisme de ces œuvres, et le témoignage fort de ceux qui en étaient responsables feront renaître dans beaucoup d’Églises de la Fédération Baptiste la « tradition sociale » des Églises Baptistes : va naître ainsi l'ABEJ Vitry, « La Maison du Pain » et beaucoup de diaconies locales et va conduire l’ABEJ à un autre tournant : d’une ABEJ centralisée on va passer à une quasi-autonomisation des œuvres et diaconies locales.

Dans le cadre des restructurations entreprises suite aux financements plus restrictifs l'ABEJ-Coquerel et l'ABEJ-Picardie fusionnent avant de fusionner récemment avec la fondation des Diaconesses de Reuilly. De même les activités de l’ABEJ Vitry sont reprises par la Fondation de l’Armée du Salut.

L'ABEJ aujourd'hui

En 2011, création de la Fondation Baptiste au sein de la Fondation du Protestantisme (RUP) pour faciliter l’accès à l’emprunt, donner une souplesse dans la gestion de l’immobilier, et permet aux associations membres de l’ABEJ Fédération Nationale de pouvoir bénéficier des avantages pour les dons et legs.

L’ABEJ Fédération regroupe aujourd’hui une quarantaine d’œuvres et diaconies locales à jour de cotisation et autant d’Églises. L’ABEJ Solidarité de Lille reste la principale œuvre issue du mouvement baptiste.

L’ABEJ Fédération nationale aide chaque année à la création et au soutien de diaconies.

Affiliations

L’ABEJ Fédération Nationale est affiliée à la Fédération de l’Entraide Protestante et au CNEF (pôle œuvres).

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